VOLOPRESS
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NEIGE
2003
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TOPONEIGE
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03/12/22.
De <jc.braud@libertysurf.fr> Neige dans le
Mercantour
Dans la Vésubie, 2 ou
3 flocons sont tombés depuis dimanche et le soleil
regne sans partage depuis lundi.
L'enneigemment est donc toujours très faible à
basse altitude, skiable à partir de 1800/1900m en
versant ensoleillé, un peu plus bas plein nord. Neige
dure la plupart du temps, type printemps versant
ensoleillé, stabilité excellente, Ras pour le
reste de la semaine vu les prévis
météos.
Pour ceux que l'info interresse, il est possible toutefois
de skier quasiment sans portage, en montant à Isola,
la madonne des fenestre, la gordolasque et dans le secteur
de la colmiane/valdeblore par la piste des
millefond.
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03/12/13.
De Jean FOGGETTI <JFO>
Misère en Belledonne
nord, ça craint vraiment en sud et en ouest, tout est
dit dans la photo ci-dessous.

D15-D16/BEL
depuis le col de l'Occiput le 13 décembre
2003 ©volopress/jfo
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03/12/09.
De <cyril.coursier@espaces-naturels.fr>
Bonjour,
J'ai lu : "Oliv et Lolo .
Vus 2 personnes sur cote belle (montés par l'arete
sud mais pas vus descendre)" lors de la lecture du
compte-rendu de la sortie de la brèche du Rissiou par
OLE.
Pas de souci, on est bien redescendu. On a skié en
rive droite de la plaque énorme qui a
dévalé toute la face. On était à
la voiture 10 minutes après qu'Oliv et Lolo soient
partis.
On a été jeter un oeil de près et il
s'avère que c'est une jolie plaque à vent qui
s'est décrochée toute seule avec le gros coup
de redoux de la semaine dernière. Cette plaque avait
une épaisseur d'1.20m à 1.30 m sur sa rive sud
et seulement 70-80 cm sur sa rive nord. La plaque
s'était donc formée juste derrière la
crête avec le vent du S-SE. Enfin, c'est comme
ça que je vois les choses...
Voici une chtite photo pour
vous faire une idée.
Cyril Coursier, qui était là-haut avec
Catherine.

face
ouest de cote belle (rousses) le 7 décembre
2003 ©volopress/cyril coursier
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03/10/31.
Grenoble <VSH>
Recit de
l'avalanche de l'Eau d'Olle le 30 octobre
2003.
Nous étions un groupe
de 3 rédacteurs du site, LTA (Lionel Tassan), SMA
(Serge Maraval) et moi-même VSH (Volodia Shahshahani)
partis le matin de Grenoble pour skier la combe nord des
aiguillettes de Vaujany (2547 m, massif des Rousses), dans
la vallée de l'eau d'Olle
(voir
course
03-283).
Une
avalanche s'est déclenchée vers 13h25, ce que
nous appelons ci-dessous l'heure
H.
H-15mn.
Vers 2250 m la qualité de la neige étant
devenue malsaine au yeux de tous,
nous
decidons de nous
échapper des
grandes pentes nord de l'aiguillette par une
traversée ascendante vers la droite devant aboutir
juste à l'est du sommet de cote belle, sur
l'arête la reliant à l'aiguillette. Pour
étaler le risque nous progressons desormais un
à la fois, toujours décalés
horizontalement, les deux autres s'efforçant de se
tenir dans une zone plus "sûre". Cette
traversée doit se faire en deux fois, un coup
à gauche puis un coup à droite.
H-7mn.
Regroupement à l'intermédiaire.
Lionel
part rejoindre l'arête.La
visibilité devient médiocre mais les distances
étant courtes, comme convenu, il donne de la voix le
top pour le départ de Serge. Celui-ci est au milieu
de la traversée, donc tout près de
l'arête où se trouve Lionel.
H.
Lionel
entend un craquement et
voit un ébranlement parti de la gauche et de plus
haut que lui, il hurle "barrez-vous". La visibilté
est si mauvaise que je ne peux voir l'avalanche et donc
décider dans quelle direction partir ; je plante mes
batons quand le nuage blanc me recouvre et finit par
m'entraîner. Ce n'est pas trop violent, je surfe en
surface et m'arête, puis une deuxième vague
(probalement une seconde plaque partie sous la bossette
où je m'étais mis "à l'abri") me
repousse dans la pente ; violente au début, elle se
calme et après un début d'ensevelissement,
ça s'arrête, j'ai la moitié du corps
dehors et me relève rapidement. J'aperçois
Lionel sur l'arête et nous pouvons nous parler.
Nous ne
voyons pas Serge, mais
la trace de l'avalanche (la visibilité est un peu
meilleure vers l'aval que vers l'amont).
H+2mn.
Je demande à Lionel d'appler les secours puis
aussitôt fait d'éteindre
son protable. J'éteins le mien et nous passons nos
deux arvas en recherche.
Je commence à zizaguer l'avalanche. Quand Lionel me
rejoint nous decidons une descente croisée de
l'avalanche. Au
tiers du parcours nous changeons de
tactique. Comme il est
quasi certain que Serge ne doit pas se trouver dans le raide
(30° environ) mais au minimum au premier replat, je
continuerai par acquis de conscience à rechercher un
premier signal par une descente lente dans l'avalanche,
pendant que Lionel va chercher ce signal dans la zone
présumée d'ensevelissement.
H+7mn.
Lionel
trouve le signal, je le
rejoins.
H+10mn.
L'arva analogique de Lionel (orthovox F1) trouve son maxi et
le maxi de mon numérique (barryvox) confirme. Nous
cherchons encore pendant une minute un signal plus fort ; il
ne vient pas ; nous nous regardons
"il est
quelque part sous nos pieds".
Je sors la sonde en cerclant autour du point max. Partout
elle s'enfonce en entier, c'est à dire de 2m50, en
touchant du dur (la terre ou la glace ?), puis sur un point
et un seul elle s'arrête à 160cm. La sensation
est très dure " j'espere que c'est pas un caillou"
dis-je à Lionel. Il faut prendre une décision.
Après une brève hésitation,
nous
acceptons le triple verdict des deux arvas et de la
sonde. Celle-ci reste
plantée et comme c'est profond nous commençons
le terrassement d'un cratère de 3m de
diamètre.
H+22mn.
Sous la pelle apparait un bout d'étoffe grise. Je
tapote l'étoffe : "
c'est le bonnet, c'est la
tête" Nous la
dégageons. Serge émet un râle, on voit
même un clignement de cils, mais il est toujours
inconscient. Il n'a pas du être noyé, son nez
et sa bouche n'ont pas été encombrés
grâce à sa paire de lunettes qui a
glissé et lui a fourni une protection parfaite des
voies aériennes. Par expérience je sais qu'il
faut continuer de le dégager. Les copains qui
m'avaient sauvé au col des Marches en 1990 (Didier
Paulmier et Bernard Poulain) étaient formels "t'as
repris connaissance dès qu'on t'a
libéré le thorax". Et c'est mot pour mot ce
qui se produit sous nos yeux avec Serge.
H+28mn.
La conversation s'engage. Après le vital,
rapide
inspection du chassis : on le pince, il nous
sent. Il n'a pas mal,
mais se plaint d'avoir froid (tiens don !).
H+35mn.
Nous poursuivons le dégagement des skis et en
libérons les membres inférieurs, j'en profite
même pour faire deux clichés. Serge debout, je
le frotte pendant que Lionel rassemble les affaires. Me
souvenant à nouveau de mon propre sauvetage
je sais
qu'un bon skieur, même groggy, peut se déplacer
sur ce genre de terrain.
De toutes façons ça le
réchauffera.
H+45mn.
Exactement au moment où tout le monde est
chaussé nous sommes survolés par deux
hélicos : l'un s'éloigne, l'autre revient
au-dessus (le
PGHM de Savoie avait joint ses efforts à ceux du PGHM
de l'Isère, les deux groupes faisant preuve d'une
rapidité de réaction
remarquable). Nous
tendons le bras vers l'aval pour faire savoir que nous
rejoignons une petite cuvette, plus plate et probablement un
peu mieux abritée de nouvelles avalanches. Je fais le
mono devant en chasse-neige, Lio suit avec le sac de Serge.
Le commandant Pierre Durand prend Serge, le harnache et le
voilà dans les airs. L'helico dépose Serge au
Rivier d'Allemont où a été
déposé le medecin urgentiste.
H+60mn.
L'hélico revient chercher Pierre
: nous
l'assurons que nous pouvons descendre la suite en
sécurité
et convenons de le rappler dès notre retour en
vallée.
nb : la précision
en minutes peut apparaitre trop précise : nous
n'avons évidemment pas regardé la montre
pendant TOUTES les opérations, mais cependant assez
souvent, convaincus que le temps est le facteur
décisif dans ce genre d'opérations. A quelques
unités près, on doit cependant être dans
le vrai. Serge sera donc resté enseveli et
inconscient pendant environ une demi-heure.

la
combe nord des aqiguillettes de Vaujany le 30
octobre 2003 ©volopress/vsh
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le
thorax libéré, Serge vient de
reprendre connaissance le 30 octobre 2003
©volopress/vsh
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la
sonde replacée après le sauvetage; la
tête se trouvait au pied de la sonde (bas du
segment bleu inférieur) et la surface neige
est au sommet du segment jaune supérieur,
soit 4 fois 40 cm
le 30 octobre 2003
©volopress/vsh
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03/10/20.
De Olivier Lesbros <OLE>
Juste un petit mot pour
décrire l'état des glaciers du valgaudemar
après cet été désastreux.
Nous avons fait le Pic Jocelme Dimanche: le glacier de
Surette est quasiment inexistant! Du coté de la combe
qui monte au col du loup, le peu de glace qu'il reste se
sépare en 2 laissant apparaitre des roches bien
lisses au milieu de la combe: après le premier
ressaut, une foret de crevasses apparait et l'accès
au col du loup devient vraiment délicat: le glacier
en s'affaissant laisse apparaitre une barre de schiste bien
verticale, limite surplombante: de loin il ne semblait pas y
avoir d'accès évident...pour cette course
normalement débonaire. Epaisseur de glace
estimée= à peine une dizaine de mètre
au maxi..
En ce qui concerne le glacier du jocelme: il y a beaucoup de
crevasses qui font la largeur du glacier dans la
premièr partie mais celles-ci s'évitent bien
en passant rive droite; la pente à 35-40°
était en bonne neige (ils nous manquaient les skis!)
par contre apparition d'une rimaye assez profonde (2-3m)
juste avant la crete...
Je me permet de décrire ces conditions dans la mesure
où elles semblent exceptionnelles: l'année
dernière à la même époque, aucune
crevasse n'apparaissait sur le glacier du jocelme...qui
pourrait devenir également un course délicate
dans les années à venir. (Le ressaut entre le
glacier de Surette et le glacier du Jocelme n'est pas
évident non plus: quand le goulet n'est plus
enneigé il ne reste que des roches lisses avec
pierres instables pouvant être délicates quand
elles sont mouillées avec peu de possibilité
d'assurage).
Autre point notable: le couloir coolidge au pelvoux est
complètement sec sur les 2/3 supérieurs et le
couloir Sud des Aupillous n'est guère plus en
forme.
Espérons que les pluies de cette nuit et celles
prévues la semaine prochaine nous rebouchent un peu
tout ça et que l'hiver soit aussi abondant en neige
que cet été fut chaud et sec.
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03/10/10.
De Lionel TASSAN <LTA>
Avant d'aller aux Vans
mercredi dernier, j'ai été surprisde voir que
la pluie était apparemment tombée
jusqu'à 2300m au moins sur Belledonne sud. Le matin
même, j'étais dans le secteur d'Allevard
où les montagnes paraissaient plus blanches. Les
sapins étaient saupoudrées jusque vers 1400
m.
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03/10/08.
De Jacques VILLECROSE Meteo-France/CEN <JVL>
Les chutes de neige
tombées le week-end dernier sur les massifs du Nord
de l'Isère semblent bien présenter un
caractère exceptionnel par leur quantité pour
un début octobre. Au col de Porte, la hauteur de
neige a dépassé les 20 cm (jusqu'à 27
cm dimanche) sur le site du laboratoire du Centre d'Etudes
de la neige de Météo-France. A une telle
période de la saison, cela ne s'était produit
qu'une fois (en octobre 1974) depuis le début des
années 60.
A noter qu'au niveau des
Alpes, le phénomène est resté
très localisé, sur le Nord de l'Isère
donc et sur les préalpes de Haute Savoie. En allant
vers l'Est ou le Sud, il semble que les quantités
soient allées très decrescendo. A La Plagne
par exemple, la hauteur de neige ne dépassait pas les
6 cm lundi matin ; aux Saisies, c'était de l'ordre
d'une quinzaine.
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03/10/06.
Grenoble <VSH>
Chutes de neige importantes
les 4 et 5 octobre dans la région grenobloise
notamment sur Chartreuse, Vercors et Belledonne avec en
moyenne 30 cm à 1600 m, 50 cm à 1800 m, 70 cm
vers 2000 m. Plus haut le vent semble avoir pas mal
décapé les croupes. Même à
moyenne altitude la neige est tombée froide mais
très ventée et finalement compactée :
une neige de type maritime en quelque sorte. Il en a
résulté une bonne protection des pierres
rendant le ski très agréable avec un faible
enfoncement.
L'ambiance de ski est plus estivale qu'automnale avec des
feuillus encore verts : pas mal de casse pour ces
espèces qui ne supportent pas la neige à cette
époque.
Les premiers rayons de soleil dans la journée du 6
octobre ont (en moyenne montagne) humidifié le
manteau en surface dans toutes les orientations sauf nord
entrainant un tassement important.
Un pronostic pour les prochains jours ? Avec des
températures de saison, les faces sud de plus de
20° en dessous de 2000 m devraient fondre. En est et
ouest la neige sera transformée très
rapidement. On devrait pouvoir conserver de la neige en
versant nord au-dessus de 1700 m pour quelque temps
(toujours pour des températures de saison). Bon, on
verra bien

tarines
au charmant som le 6 octobre 2003
©volopress/vsh
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à
la limite du blanc et du vert, de l'ombre et de la
lumière, le monastere de la gde chartreuse
le 6 octobre 2003
©volopress/vsh
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chamechaude,
point culminant de la chartreuse le 6 octobre 2003
©volopress/vsh
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03/10/04.
Grenoble<VSH>
Quelques images de glacier
et névés à la fin de
l'été, juste avant l'arrivée
annoncée de la neige

freydanne
le 13 septembre 2003
©volopress/vsh
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sitre
le 13 septembre 2003
©volopress/vsh
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casse
fouira le 14 septembre 2003
©volopress/vsh
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fuvelle
le 14 septembre 2003
©volopress/vsh
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03/08/08.
De Jacques VILLECROSE Meteo-France/CEN <JVL>
La chaleur persiste et signe
dans les Alpes en haute montagne
Après les records
enregistrés en juin, les températures ont a
peine fléchi en juillet sur les hauts sommets
alpins.
La station automatique
Nivôse, installée depuis 1983 à 2940m
d'altitude à proximité de la Barre des Ecrins,
a enregistré en juillet une température
moyenne de 8,4 °C (contre 8,7° C en juin). Il
s'agit pour un mois de juillet de la deuxième valeur
la plus élevée enregistrée depuis 20
ans (8,5°C en juillet 1983). La température
n'est descendue en-dessous de 0°C qu'à trois
reprises (pas de gelée en juin). Avec 8,5°C de
température moyenne sur deux mois, il semble que le
"couple" juin-juillet soit le plus chaud depuis 20
ans.
Le mois d'août
débute sous les mêmes auspices : une
température maximale de 17,4°C a
été enregistrée le 3 août,
toujours sur ce même site, confirmant ainsi le
caractère anormalement chaud des masses d'ait qui
stagnent sur notre pays, même si le record absolu sur
20 ans n'a été qu'égalé. Une
température similaire avait déja
été atteinte à près de 3000m le
25 août 1999. Cet été-là, suite
à un hiver et à un printemps très
enneigés et frais, la fonte de la neige avait
été exceptionnellement tardive en haute
montagne.
L'été 2003 a
connu de ce point de vue un scénario exactement
inverse, avec une fonte déjà très
avancée dès la mi-juin, soit 1mois d'avance
environ par rapport à la normale.
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glacier
de freydanne, le 2° glacier le plus à l'ouest
des alpes, le 19 juillet 2003
©volopress/vsh
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au-dessus
du glacier de freydanne, belle resistance des couloirs des
rochers rouges, le 19 juillet 2003
©volopress/vsh
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le
glacier de rochipan, considéré comme le plus
occidental des alpes : combien de temps encore ? le 25
juillet 2003 ©volopress/vsh
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détail
du glacier de rochipan le 25 juillet 2003
©volopress/vsh
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03/07/17.
Ecrins <LSH avec Olivier Cordeuil>.
Petit constat neige de
retour de la traversée Est-Ouest de la Barre des
Ecrins, via le col des Ecrins (13/14 juillet)
Montée du vallon de
Bonne Pierre archi-sèche jusqu'à 3000 m
où on abandonne les baskets. Ca monte en neige quasi
jusqu'au col des Ecrins mais prudence, la neige est dure et
ça parpine (c'est peut-être la raison de la
mort des deux alpinistes retrouvés dimanche matin au
pied de la pente dans les rochers). On a
préféré, comme la grande
majorité des autres cordées, la montée
par les câbles. C'est plus haut que ça se
corse, sur l'tinéraire de montée à la
Barre et au Dôme. Obligation de s'exposer sous les
séracs car ça ne passe nulle part ailleurs. Et
même là, sur litinéraire
classique, ça passe ou ça casse !
Description : des crevasses
monstre ouvertes, des ponts de neige souvent ultra-fins
voire quelques sauts obligatoires (et impressionnants)
au-dessus des gouffres béants. Et vu la grosse
fréquentation, on se demande comment tout ça
tient encore.
Pour la traversée de
la Barre, petit passage en glace obligatoire pour atteindre
le rocher, pas très raide mais quelques broches sont
les bienvenues.
Et pour ceux qui reviennent
tôt du Dôme, danger toujours : la trace passe
juste au-dessous de la Barre qui se débarrasse
largement de quelques grosses caillasses (aidée ou
non par le passage des cordées au-dessus).
Alors quand la veille le
gardien du refuge des Ecrins nous dit que
l'itinéraire du Dôme et de la Barre sont «
en conditions », on dira que cest tout
relatif.
Alentour, Barre Noire est en
glace et le Mayer-Dibona a presque disparu (il ne reste plus
que deux tâches de glaces).
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03/07/05.
De Jacques VILLECROSE Meteo-France/CEN <JVL>
La chaleur n'a pas
épargné la haute montagne des Alpes au cours
du mois de juin. Ainsi, la station automatique Nivôse
installée depuis 1983 à 2940m d'altitude, non
loin de la barre des Ecrins, a mesuré des
températures tout à fait remarquables. La
température moyenne de ce mois de juin 2003
s'élève à +8,7°C, soit un ordre de
grandeur mesuré en moyenne à Grenoble...au
mois de mars. Le précédent record mensuel sur
20 ans a été pulvérisé
(+6,5°C en juin 2002). Il s'agit même d'un record
tous mois de l'année confondus. La température
n'est pas descendue en-dessous de +2,7°C, la
température maximale à atteint +16,6°C le
25 juin, ce qui constitue aussi des records mensuels pour ce
site. Bien entendu, ces températures exceptionnelles
n'ont pas été sans conséquence sur la
fonte de la neige en haute montagne. Le mètre
cinquante de neige encore présent le 1er juin sur le
site de la station automatiques Nivôse des Ecrins a
disparu en moins de 3 semaines. Cette date de fin de
l'enneigement continu (le 19 juin) est la plus
précoce depuis 20 ans. C'est un mois environ plus
tôt que la date normale.
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03/05/25.
De Vincent ROULET <VRL>
J'ai appris que le verrou du
Sélé n'était pas encore sec et que les
câbles sont enlevés en octobre jusqu'au 15
juin, à l'exception du dernier en haut qui est
protégé par les rochers (c'est en fait le plus
utile). En plus, la neige commence à 2000 mais c'est
de l'avalanche pas très skiante. Je tiens tous ces
renseignements du gars qui tient la buvette à
Ailefroide, seul habitant permanent avec sa femme à
Ailefroide, nous a-t-il dit (ravitaillement en ski avec
pulka l'hiver). Bien sympathiques tous les deux ; nous avons
parlé avec lui du dernier toponeige Ecrins Est, dans
lequel il a découvert des courses qu'il ne
connaissait pas, Coolidge sud par exemple.
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03/05/09.
De Pierric DERANSART <p.deransart@wanadoo.fr
Mardi soir,
la DDE 38 m'avait fait la même réponse que
celle transmise par Cécile. Mais comme il m'avait dit
avoir finit le boulot côté Isère,
j'avais un petit doute.... Hier (le 8 mai), confirmation sur
skirando.ch : les blocs ne sont plus... En effet, j'ai pu
vérifier ce matin la route est ouverte !!! 2 panneaux
"Route Fermée" sont positionnés en plein
milieu (un à la sortie du Rivier, l'autre à la
place des blocs) mais ça passe !!! Attention, au
niveau du Barrage la route est jonchée de petites
pierres...
Côté
enneigement c'est un peu Cata... A vue (j'ai pas
jumelé), au Rocher Pilliozan, le couloir de Gauche ne
semble pas passer (chatière en plein milieu
sèche), le couloir de Droite me semble très
étroit dans la section médiane voir presque
discontinu à un endroit... une petite dizaine de
voiture au départ de Rieu Claret ce matin....
à vue, portage jusqu'au premier replat donc en gros
altitude 2050m. Côté Glandon, on peut chausser
au début de la traversée sous le Carrelet pour
ceux qui vont en direction du col de la Combe... Pour la
combe de la croix, elle est skiable jusqu'à 2000/1950
plus rien en-dessous.
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03/05/07.
Grenoble
<CEI>
Une info qui n'en n'est pas vraiment une : le col du Glandon
est toujours fermé que ce soit côté
Allemont (blocs à la sortie du Rivier) ou
côté Maurienne (route déneigée
naturellement jusqu'à 1600m environ. D'après
ce que j'ai compris, la DDE de l'Isère attend que
celle de la Savoie déneige de son côté
pour "ouvrir" l'accès au col. Aucune date de
prévue pour le moment.
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03/05/05.
Grenoble
<VSH>
Petit aperçu sur les limites skiables en ce
début mai (surtout à l'intention de nos
lecteurs demeurant hors des Alpes, ceux qui y sont les ayant
constatées par eux-mêmes). Les
départs naturels (cad : hors remontées
mécaniques) sont situés en
général à 1900 m en nord quelquefois un
peu plus haut (Alpes du nord, Queyras) ; les
exceptions semblent se limiter aux Aravis et Belledonne :
dans ce dernier cas, entre 1600 et 1700 (toujours en
nord). Les épaisseurs sont faibles car il n'y a
pratiquement pas eu d'avalanches au cours de cet hiver froid
et stable (association de termes que ne prisent pas en
général les personnels meteo, mais c'est ainsi
cette année). On ne peut donc pas être
très optimiste sur la suite de la saison, sauf
mousson en altitude où la neige est aussi en petite
quantité actuellement.
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03/04/21.
Grenoble
<OLE>
Je rentre d'un raid de 5 jours dans l'oberland (jungfrau,
Finsteraahorn, Fiescherhorn etc...): là bas les
conditions de beau temps sont exceptionnelles (ils ont pas
vu ca depuis 10ans!!) cependant on ne peut pas en dire
autant des conditions de neige: les rimayes sont
déjà délicates et bien ouvertes, la
glace bleu est proche et on trouve de la transfo dans toutes
les orientations (sauf Nord et encore!) même
jusqu'à 4000m. Les pentes raides dans ce coin
là sont donc délicates (glace proche et
transfo béton armée). Pour preuve 2 skieurs
suisses ont décroché sur 80m dans une pente
à 40° en neige béton (à l'Abeni
flue) juste sous nos yeux et la malheureuse jeune fille qui
a sauté la rimaye de 6-7m après avoir
percuté des rochers est redescendue dans la
vallée en hélico bien amochée...L'autre
s'en tire sans une égratignure. Bref, faut
s'méfier...
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03/04/13.
Ecrins
<LTA>
Les récentes chutes de neige sur les Ecrins ont
été assez hétérogènes.
Dans tous les cas, la couche dépassait les 60 cm en
altitude mais en moyenne montagne, le Vénéon a
beaucoup moins reçu que le Champsaur. Cet
après-midi, la face ouest du puy de Manse (Champsaur)
était encore enneigée jusqu'à
1200-1300m (et sans voir l'herbe au travers) alors
qu'à la Bérarde, pourtant plus haut et dans un
trou, ça avait bien fondu. Côté
stabilité, la plupart des pentes chaudes ont bien
purgé vendredi et samedi. Il ne faisait pas bon par
exemple, trainer dans le Couravou (versant nord de l'Obiou)
hier si on en juge par ce qui a dégueulé.
Quelques plaques ont été relevées
ça et là ; notamment une sur la voie classique
de Lauranoure, photographiée ci-contre depuis St
Christophe en Oisans.
ci-contre : Lauranoure nord
le 13 avril 2003 ©volopress/lta
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03/04/10.
Grenoble
<VSH>
Les chutes de neige des 9 et 10 avril ont été
dans le secteur de Chamrousse : 10 cm à 1000, 25 cm
à 1300, 45 cm à 1600.
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03/03/31.
Champsaur
<LTA>
Aux dernières nouvelles, la route du Gioberney dans
le Valgaudemar serait déneigée
(naturellement). Bien sûr elle est toujours
officiellement fermée mais, en slalomant entre les
pierres, on peut monter en voiture sans trop de
difficultés jusqu'aux derniers lacets sous le
terminus.
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03/02/08.
Belledonne
<JFO>
Nous sommes montés au super
Collet (d'Allevard) puis avons attaqué la
montée en limite des sapins et, une fois au sommet
des Plagnes, avons basculé dans le versant Bens ou
"curieusement" personne ne s'était encore
lancé. Seule une coulee est partie dans le couloir
sous l'arrivee du TS du Soleil. Neige poudreuse : 40 cm vers
1600 et 80 cm vers 2100 dès qu'on s'éloigne
des crêtes, qui,elles sont soufflées
ci-contre : sous les
Plagnes, versant Bens le 8 février 2003
©volopress/jfo
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03/02/06.
Belledonne
<JBT>
Nous rentrons du Grand Rocher avec départ depuis
l'épingle coté 894 puis fin classique par
B25/BEL (comme décrit dans la course 03-042). Au
départ il y a 30 cm de poudreuse sur un fond
tassé (fruit du redoux de lundi/mardi), ensuite la
couche augmente régulièrement, environ 80 vers
1800 m. Les conditions étaient sures sur ce coin, le
reste de belledonne à l'air vraiment très
chargé. Le bas de ce cette course est vraiment en
bonnes conditions cette année, la quantité de
neige permet un cheminement aisé. Nombreuses traces
de raquettes surtout dans le secteur. A noter à
partir de 1200/1300 en pente sud ou ouest la neige
commençait à avoir chauffée et donc
commençait à crouter à l'heure de notre
descente (17h30).
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03/02/03.
Chartreuse-Vercors
<OLE>
Pour info: - samedi: Chamechaude + Petit Som (descente par
le couloir ouest) puis remontée au col du
Mauverney
Conditions:
chamechaude: ca passe bien mais en haut neige plaquée
(plateau sommital) Une belle plaque s'est
détaché à gauche des paravalanches,
juste sous les barres.
Petit Som:
plaquée sous le couloir puis neige de cinéma
dans les combes abritées et la foret.
Col du
mauvernay: idem ventée en crête et super poudre
à l'abri (vu plusieurs personnes sur le Grand
Som....)
- Dimanche:
PiC St Michel (x2) dont une au coucher de soleil: sublime.
Conditions: nettement moins bon que sur la
chartreuse:raclé plusieurs fois, neige
croutée, soufflée en haut: bonne poudre
à 'abri mais très
irrégulière.
Bilan: le
vercors c'est pas encore ca alors que la chartreuse c'est
super bon (50 cm à 800m sous le couvent de la grande
chartreuse)
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03/02/02.
Gresse-en-Vercors
<BGA>
voici un petit aperçu de l'enneigement du
Vercors-Trièves. Gresse, environ 80 cm avant
tassement en bas, 50 cm aujourd'hui dimanche après
léger réchauffement. Près de 70 cm
actuellement en haut des pistes. Vu une trace dans le Pas de
la Ville. Col de l'Arzelier, quasiment autant.
Chichilianne,
50 cm (où, c'est à signaler, toutes les pistes
de fond sont ouvertes!!) au village de l'église.
A noter une
bonne sous couche au dessus de 1100 m. grace au fort regel
nocturne dans la nuit de mardi à mercredi.
Pour ce qui
est de sortir dans le coin, moi je conseillerai un
Brisou/Alleyrons (accès possible par tk) sous toutes
les faces. Pentes suffisantes et couvert forestier, tout
pour plaire, avec, allez soyons fou, un challenge assez rare
à réaliser: le descente directe des Alleyrons
sur le hameau de La Batie. C'est un peu du ski de sangliers
sur le bas, mais ça passe. Avis aux
amateurs.
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03/02/01.
Vercors
<VSH> Enneigement correct sur le Vercors mais
semble-t-il nettement moins important que sur la Chartreuse.
Le 31 janvier le soir on trouvait encore 40 cm à 400
m sur les hauts de St Ismier (versant est de la Chartreuse)
alors que le 1° février le matin la couche ne
dépasse pas en moyenne les 20 cm en-dessous de 1000 m
sur le versant oriental du Vercors. A noter sous vent de
nord-ouest une neige plus dense (localement plaquée
sur 30 cm) en versant est que sur le côté ouest
(?).
Ci-contre, le stade de luge
de Saint-Nizier du Moucherotte avec au fond la
Chartreuse
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03/01/30.
Chartreuse
<JBT>
Salut Volodia Tout à fait d'accord avec ton analyse.
La neige est surtout tombée à partir d'hier en
début d'après midi sur Saint Hilaire (à
midi les routes d'accès et du plateau étaient
sans neige). Quand nous sommes parti du Col de Marcieu vers
14h30 la couche était d'environ 30 cm, il s'en ai
rajouté environ 20cm pendant le temps de la rando.
Coté conditions nivologiques hier c'etait encore
assez sûres sur l'Aup du Seuil (une seule
coulée très superficielle
déclenchée par nous à l'entrée
du couloir). Par contre depuis vue toute la neige
tombée c'est autre chose.
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03/01/30.
Chartreuse
<VSH> En effet, la première vague de 40
cm (29 janvier) n'a pas paru très inquiétante,
mais comme tout est allé très vite il
s'agissait d'attirer l'attention sur ce qui pouvait se
passer avec la seconde vague : fin de journée du 29
et matinée du 30. Et de fait il sera tombé 100
cm en 32 heures à Saint-Pierre de Chartreuse (fin
provisoire de cet épisode le 30 vers
14h00)
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03/01/30.
Grenoble à
8h00 <VSH>
Les chutes de neige depuis la nuit du 28 au 29 ont
été substantielles. La course 02-038
(Chamechaude le 29 janvier à 15h00) s'est faite dans
des conditions de sécurité encore acceptables.
En revanche, les nouvelles précipitations
tombées dans la nuit du 29 au 30 et qui semblent
devoir se poursuivre dans la matinée du 30 ont
dû considérablement augmenter
l'épaisseur de cette couche de neige très
légère et peu consistante reposant sur un plan
dur. Des purges naturelles de poudreuse dans certaines
pentes moyennes ne seraient pas surprenantes. (Le
bulletin avalanche Isère du 30 janvier annone
seulement un risque de déclenchement accidentel
à ces altitudes, risque 3) alors que la balise nivose
de Saint-Hilaire du Touvet accuse un accroissement de 70 cm
en 24 h00). Devant ce changement de situation, il faut
comme à l'accoutumée, considérer comme
obsolètes les informations de la veille. A titre
d'exemple, et faute d'informations complémentaires je
m'abstiendrais personnellement de retourner à
Chamechaude et a fortiori d'aller sur des courses comme
celle décrite ci-dessous par JBT (Aup du Seuil).
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03/01/29.Chartreuse-
est <JBT>
Cette
fois et encore plus que la semaine dernière, il a pas
mal neigé en Chartreuse. J'arrive de l'Aup du Seuil
(montée par le GR, descente par le couloir), à
17 h il était tombé entre 40 et 50 cm au col
de Marcieu, la couche n'augmentait pas sensiblement du Col
à L'Aup du Seuil. Du coup les conditions de ski
étaient excellentes, poudreuse très
légère, même la forêt en dessous
de 1200 m doit devenir bien skiable. Route d'accès
à Saint Hilaire très enneigées
dès le début de la montée.
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03/01/29.Champsaur
<LTA>
Les
chutes de neige de la semaine dernière permettent de
skier à la voiture sur la plupart des courses
d'Ecrins Sud et Dévoluy. Liste des accès
Toponeige
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03/01/24.Chartreuse
<VSH>
Les
chutes de neige des 21-23 janvier ont enfin blanchi et
même plus la Chartreuse qui n'avait jamais
été correctement enneigée en 2001 et
2002. Le 24 on trouve à Saint-Pierre de Chartreuse 30
cm de neige fraîche (humide) à 900 m et environ
70 cm à 1600 m après un premier tassement:
l'enfoncement à ski à cette altitude qui
était de 40 cm le 22 n'était plus que de 20 cm
le 24. La qualité de la neige, tombée dense,
parait réversible à la faveur
d'éclairices nocturnes, au moins au-dessus de 1300 m.
Cette remarque concerne évidemment la qualité
de ski et ne peut en aucun cas être
considérée comme une appréciation de la
stabilité du manteau neigeux.
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03/01/23.Col
de Porte
<Jacques.Villecrose@meteo.fr>
Voici les chiffres pour la
2ème
décade de janvier
(du 11 au 20 inclus). Classement maintenu pour
l'enneigement, froid de moins en moins remarquable
(11ème position) Evidemment, les chutes de neige
tombées depuis le 20 sont en train de modifier la
situation. 55 cm ce 23 au matin sur le site du laboratoire
CEN du col de Porte. On est encore loin de la moyenne pour
une deuxième décade qui est de 90 cm (moyenne
sur les 40 dernières années). Et puis
attention, on compare une valeur ponctuelle à une
moyenne sur dix jours. Mais bon, on est sur le bon chemin
d'autant que les prévisions à moyen terme
seraient plutôt encourageantes..
A suivre.
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03/01/23
Grenoble
<VSH> Question
à Jacques Villecrose à propos des balises
nivose de meteo-france. Nous sommes parfois perplexes devant
les mesures de ces instruments forts utiles pour connaitre
l'évolution du manteau neigeux hors des stations de
ski. Certaines paraissent réagir assez
régulièrement aux nouvelles
précipitations, telle la nivose ecrins (glacier de
Bonnepierre). D'autres au contraire donnent plutôt
l'impression d'être des sortes de ventoses
(meije, chamrousse). Y-a-t-il une raison à cela ?
Quel est le bon mode de lecture pour ces différentes
balises ?
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Le down
ten des hauteurs de neige (en cm)
1993
|
2
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1990
|
3
|
1996
|
14
|
2003
|
15
|
1973
|
16
|
1964
|
17
|
1962
|
25
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2001
|
33
|
1971
|
37
|
1989
|
38
|
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Le top
eleven du froid (températures en °c)
1987
|
-11,53
|
1966
|
-9,85
|
1963
|
-8,02
|
1985
|
-7,11
|
1979
|
-6,10
|
1995
|
-4,18
|
1981
|
-4,00
|
1980
|
-3,99
|
1977
|
-3,89
|
2000
|
-3,44
|
2003
|
-3,01
|
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03/01/13.Col
de Porte
<Jacques.Villecrose@meteo.fr>
La
première décade de janvier
2003
arrive au cinquième rang concernant le faible
enneigement et au dixième rang pour le froid,
(valeurs relevées au col de Porte, 1340 m, depuis
1960)
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NB. Pour
les températures, il s'agit bien des
températures moyennes (Mini + Maxi/2). C'est donc la
moyenne sur les dix premiers jours de janvier
(première décade) des températures
moyennes.
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Le down
ten des hauteurs de neige (en cm)
1962
|
0
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1990
|
3
|
1973
|
8
|
1988
|
9
|
2003
|
10
|
1993
|
13
|
1964
|
18
|
1996
|
25
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2001
|
26
|
1979
|
37
|
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Le top
ten du froid (températures en °c)
1985
|
-13,28
|
1967
|
-7,31
|
1995
|
-7,03
|
1979
|
-4,83
|
1981
|
-4,76
|
1968
|
-4,62
|
1965
|
-4,60
|
1969
|
-4,38
|
1971
|
-4,31
|
2003
|
-4,28
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03/01/06.Champsaur
<LTA>
Environ
20 cm de neige légère à 1500 m dans le
secteur Chaillol, le double à 2500 m. Très
froid, route difficiles détail
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03/01/06.Sud-Vercors
<BGA>
Pour les
amateurs de randonnée nordique, les 10 cm de neige
qui sont tombés samedi permettent de partir à
skis du vallon de Combeau, au niveau de l'auberge (1380 m).
De là, la route est suffisamment enneigée pour
skier sans problèmes, et rejoindre les
Hauts-Plateaux, où la couche de neige fraîche
atteint 20-30 cm
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03/01/06.Grenoble
<VSH>
Au cours de l'épisode du 4-5 janvier, les massifs
proches de Grenoble semblent avoir reçu moins de
neige que les Savoie. Peu enneigés à 1300 m :
le col de Porte (Chartreuse) avec 10-15 cm,
Autrans-Gève (Vercors), 20 cm, les Hurtières
(au nord de Belledonne) avec 10 cm à la même
altitude. Des disparités sont cependant
relevées sur Belledonne
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03/01/06.Haute-Maurienne
<JBT>
Je viens
de passer une semaine à Bessans, avant les chutes de
ce week-end, l'enneigement etait bon en Haute Maurienne
à partir de 1700 m (aucun problème pour le ski
de fond sur le plateau de Bessans ou le ski de piste
à Bonneval). Pour la rando, Mercredi 1/01/03 nous
avons fait l'Ouille Allégra avec 20 cm de poudreuse
un peu soufflée sur le haut et reposant sur une sous
couche assez stabilisée. L'Albaron par le glacier des
Grands Fonds semblait faisable, le Charbonnel était
tout blanc. Depuis, le jeudi 02, il a plu jusque vers
2400/2500, dans la nuit de vendredi à samedi et
samedi matin il est retombé environ 40 cm de
poudreuse à Bessans.
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